Comment développer son bien-être ?

De prime abord cette interrogation peut paraître plutôt simple ! Nous pourrions nous dire : « Pour développer son bien-être, il faut être heureux et faire des choses que l’on aime ». C’est d’ailleurs souvent ce que l’on me répond à la fameuse question : « Qu’est-ce que le bonheur ? ».

Est-ce que l’on parle d’émotions positives ? Ou d’une vie épanouie ? Ou bien des deux ? Et faire les choses que l’on aime…Cela reste plutôt vaste, vous ne croyez pas ?

En réalité, la question est bien plus complexe que ce que l’on pourrait croire. Lorsque l’on dit que l’on est heureux, qu’on ressent du bonheur, on parle d’un état durable de plénitude, de satisfaction et de sérénité. C’est l’équilibre de l’esprit et du corps, où la souffrance et le stress ainsi que l’inquiétude sont totalement absents.

Désormais, nous savons que le bonheur peut se mesurer à l’aide d’échelle et qu’il est possible de l’évaluer avec des exercices de psychologie positive. Prenons quelques exemples.

En réalité, il existe bon nombre de définitions. Autant que d’individu puisqu’il y a une part subjective ! Néanmoins, attardons-nous quelques instants sur cette dimension. Selon, l’étude du psychologue Ed Diener, il ressort trois composants majoritaires :

• les émotions positives,
• Les émotions négatives,
• L’évaluation cognitive de sa vie, c’est-à-dire sa propre satisfaction

Cette part subjective du bien-être serait alors comblé si l’on ressentait des émotions positives (vitalité, amour, allégresse etc.), aucune émotion négative (peur, tristesse, dégoût…) et que l’on se positionnait comme une personne étant satisfaite de son vécu.

Voici donc la première clé ! Retenez que pour développer la partie subjective de votre bien-être, cela passe par :

• Augmenter les émotions positives relatives à votre existence et vivre au maximum en pleine conscience. S’efforcer d’être positif et s’ancrer dans le présent seront également des aides non négligeables à votre bénéfice.
• Diminuer vos émotions négatives en valorisant des actions conforts et en limitant les situations anxiogènes.
• Développer votre intérêt, votre culture, votre ouverture au monde et plus particulièrement développer votre propre carte interne. Modéliser vos réussites, votre chemin, vos atouts. Visualiser de manière contemplative votre existence.

Selon l’O.M.S, la dimension objective du bien-être peut être mesurée à l’aide d’indicateurs et d’outils statistiques tels que le salaire, le niveau d’éducation, le taux de mortalité, etc. Ces facteurs sont en corrélation direct avec les besoins inhérents au développement l’être humain.  Nous pourrions dire que pour ressentir du bien-être, nous devons nous épanouir professionnellement, être dans un pays en sécurité, se sentir aimé…etc. Pour en comprendre les rouages, je vous conseille de vous renseigner sur toutes les théories existantes (Maslow-Henderson-Firo-autodétermination…).

La liste est longue, vous l’aurez compris ! Mais la deuxième clé est là : identifier vos multiples besoins et y répondre. Cette dimension est d’autant plus complexe qu’elle prend en compte les besoins inhérents à l’être vivant mais qu’il ne faut pas non plus négligés les besoins dits personnels.

La troisième et dernière partie à considérer sont les facteurs du bien-être. Deux propositions sont faites pour leur étude. La première date de 1998. A cette époque Martin Seligman est alors président de l’American Psychological Association et dévoile un nouveau champ d’action : la psychologie positive. Selon lui, la notion du bien-être est une composante essentielle que l’on retrouve sous le sigle PERMA. Il ajoute que :

« Aucune composante ne définit à elle seule le bien-être, mais chacune y contribue. Certains aspects de ces cinq composantes sont mesurés subjectivement par auto-évaluation tandis que d’autres le sont objectivement. L’émotion positive est une variable subjective définie par ce que vous pensez et ressentez, tandis que l’engagement, le sens, les relations et la réussite ont des aspects tant subjectifs, qu’objectifs ».

Les composants du PERMA pouvant répondre en partie aux besoins physiologiques et fondamentaux. Ce qui est intéressant, c’est que la deuxième étude réalisée par TNS Qual+ en 2011 pour la Commission Européenne s’avère être sensiblement proche des critères que l’on retrouve dans la définition de Martin Seligman.

Ainsi la corrélation peut être faite entre les deux études :

• Les émotions positives = Le Bien-être subjectif ; Relations personnelles ; Santé et nutrition ; Activités culturelles et spirituelles…
• L’engagement = Education et développement intellectuel ; Santé et nutrition ; Activités culturelles et spirituelles.
• Les relations personnelles positives = Relation personnelles.
• Le sens = Bien-être subjectif ; Situation économique et professionnelle ; Activités culturelles et spirituelles ; Education et développement intellectuel…
• La réussite = Situation économique et professionnelle ; Education et développement intellectuel ; Santé et nutrition ; Infrastructure ; Environnement.

Les grands thèmes qui ressortent le plus sont les facteurs économiques/financiers, physiques et psychologiques puis dans un second temps, les facteurs personnels et le contexte. Nous pouvons donc constater que pour connaitre le bien-être, l’être humain doit pouvoir satisfaire à ses besoins physiologiques, fondamentaux ainsi qu’aux facteurs relatifs au bien-être.

Je tiens à ajouter que vous n’êtes pas obligé de faire ce travail seul. Un professionnel sur le développement personnel peut vous accompagner. Le coaching peut être une aide certaine.Par exemple, dans mes coachings, je travaille beaucoup sur le rapport aux valeurs et leur implication dans le quotidien de mes coachés avec le programme « Socrate ». Nous travaillons aussi sur leurs croyances, leurs limites (souvent non respectées) et leurs peurs. Tous ces freins qui peuvent être difficiles à aborder seul. N’hésitez pas à me contacter ou réserver un appel découverte si vous voulez un accompagnement plus spécifique sur cette thématique du bien-être.

Pour conclure cet article sur « comment développer son bien-être ? », les points essentiels à retenir sont les suivants :

• Savoir faire le distingo entre bonheur et bien-être
• Retenir que le bien-être contient deux notions (objective/subjective)
• Mémoriser que le bien-être subjectif dépend de nous et que le bien-être objectif dépend de nos besoins et de facteurs.
• Comprendre qu’il est possible de travailler sur chacun de ces champs, en individuel et/ou de manière accompagnée.

Merci à toutes et tous pour votre lecture, on se retrouve dans un mois pour un prochain article. En attendant, on se retrouve sur les différents réseaux : instagram, facebook, pinterest et youtube.